Septembre Jaune
Chaque année, le mois de septembre est l’occasion d’ouvrir une parole souvent tue, lourde de silence et de tabous : celle du suicide. À travers le mouvement Septembre Jaune, un élan international est lancé pour sensibiliser, informer et prévenir ce fléau de santé publique qui touche toutes les couches de la population.
Le suicide : un sujet difficile mais essentiel
Parler de suicide fait peur. Peur de mal dire, de raviver une souffrance, ou même d’”encourager” des idées noires. Pourtant, en parler peut sauver des vies. Le suicide est la conséquence tragique d’une souffrance psychique intense, souvent invisible. En France, on estime qu’une personne se suicide toutes les 40 minutes, et que près de 200 personnes font une tentative chaque jour. Ce ne sont pas que des chiffres : ce sont des vies, des familles, des absences.
Qui est concerné ?
Le suicide ne touche pas seulement les adolescents ou les personnes âgées, comme on l’imagine parfois. Il peut concerner tout le monde : homme ou femme, cadre ou étudiant, parent ou retraité. Certains facteurs augmentent les risques : un épisode dépressif, un deuil, des violences, l’isolement, des troubles psychiques non accompagnés… Mais aucune situation n’est trop anodine pour ne pas être entendue.
L’importance de repérer les signaux d’alerte
Même s’il n’existe pas de “profil type”, il est essentiel d’apprendre à repérer certains signaux d’alerte, notamment :
-Un retrait social ou professionnel inhabituel
-Des propos dévalorisants, culpabilisants, ou exprimant une lassitude de vivre
-Une perte d’intérêt marquée pour les activités habituelles
-Une consommation accrue d’alcool ou de substances
-Des propos directs ou indirects sur la mort, ou sur le fait de “vouloir en finir”
Face à ces signaux, il est vital de ne pas rester seul. Parler peut tout changer.
Que faire si l’on est soi-même en souffrance ?
Si vous ressentez une détresse, un mal-être profond, ou des pensées sombres, vous n’êtes pas seul(e). Il existe des professionnels formés pour vous accompagner, sans jugement, dans un cadre bienveillant et confidentiel. Consulter un psychologue, un médecin, ou appeler une ligne d’écoute peut être un premier pas vers un soulagement.
Voici quelques ressources utiles :
3114 : numéro national de prévention du suicide, gratuit, 24h/24, 7j/7.
Votre médecin traitant ou un psychologue
Des associations comme SOS Suicide, Suicide Écoute, ou Nightline pour les étudiants
En tant que psychologue , je veux rappeler ceci :
💛 Le mal-être n’est pas une faiblesse. C’est un signal.
💛 Demander de l’aide est un acte de courage.
💛 Chaque vie compte. La vôtre aussi.
En ce mois de septembre jaune, prenons un moment pour ouvrir le dialogue, pour écouter sans juger, et pour tendre la main à celles et ceux qui en ont besoin.
Si vous souhaitez échanger, poser des questions ou entamer un accompagnement psychologique, n’hésitez pas à me contacter.
Vous pouvez soit remplir ce formulaire, soit m’appeler ou m’envoyer un message au +33 (0)6 38 13 53 64
Prenez soin de vous.
