Julie Lacrampe

Comment décidons nous, un jour, d'aller voir un Psychologue ?

Lorsque nous sommes confrontés à un problème, qu’il soit d’ordre professionnel, personnel, de santé, notre première réaction sera très probablement d’en parler avec notre entourage. Nous pouvons ainsi nous confier à notre conjoint, à notre famille, à un ami, …

Le fait de confier ainsi notre difficulté à un Autre nous allège certainement d’un poids. Nous avons tous dit ou entendu : « ça m’a fait du bien d’en parler. Je me sens tout de suite plus léger(ère). »

Cela suffit la plupart du temps. Les personnes qui nous connaissent bien sont souvent de bons conseils.

Seulement parfois, cela ne suffit pas :

En définitive, nous pouvons alors avoir l’impression de ne pas être compris.

Alors, nous pouvons être tentés de nous replier sur nous-mêmes, surtout si c’est ce que nous avons appris à faire, enfant, lorsque nous ressentions que l’entourage n’était pas en capacité ou en volonté de nous soutenir.

Une autre tentation peut être de changer. Changer d’air, de coiffure, de voiture, d’emploi, de métier, de lieu d’habitation, de conjoint, etc.

Parfois, cela fonctionne lorsque nous avons trouvé ce qui n’allait pas. L’élément changé nous permet d’être soulagé et de nous sentir à nouveau bien.

Mais parfois, même en changeant tout, le problème persiste. Nous pourrions tout changer, sauf lui.

On peut aussi être tenté par le fait de combler le vide par des excès. Excès de chocolat, de cigarettes, de réseaux sociaux, d’heures supplémentaires au travail, d’alcool, de partenaires amoureux, etc. pour se rendre compte au final qu’on a beau se remplir le corps et remplir sa vie d’un tas de choses, on se sent toujours aussi vide et seul. Quelle que soit la distraction choisie, finalement, on n’oublie rien.

Alors, il est peut-être temps de se lancer et d’affronter ce qui nous stresse, ce qui nous ronge, et d’aller en parler à une personne dont c’est le métier d’écouter.

Oui mais à qui ?

Je ne pourrais que trop vous conseiller d’en parler à quelqu’un qui a suivi une formation en psychologie.

Malgré la formation, les diplômes, le psy reste un être humain. De ce fait, il est important de se sentir à l’aise, en confiance avec la personne qui se trouve face à nous et se propose de nous aider à aller mieux.

N’hésitez pas à questionner votre psy sur sa formation.

Julie LACRAMPE | Psychologue à Autun   Webmaster ©