Selon Homère, poète grec, Heraclès (Hercule en latin) est le fils de Zeus et d’une mortelle, Alcmène, princesse de Mycènes et descendante de Persée (fils de Zeus).
Désireux de concevoir un fils mortel capable d’accomplir des exploits, Zeus séduit Alcmène en prenant l’apparence de son véritable mari : Amphytrion. Ce dernier, en revenant de la guerre, conçoit aussi un enfant avec son épouse qu’il nommera Iphiclès.
Héra, sœur et épouse de Zeus, folle de jalousie face à l’infidélité de son époux déverse toute sa colère sur Héraclès. Avant tout, elle décide de priver Héraclès du trône d’Argolide, trône qui lui confère son ascendance à Persée. Elle retarde sa naissance et accélère celle d’un autre descendant, le cousin d’Héraclès, fils de Sthélénos : Eurysthée. C’est ainsi qu’Eurysthée héritera du royaume.
Peu après la naissance d’Héraclès, le dieu Hermès fit boire à Héraclès le lait d’Héra pour qu’il puisse devenir immortel.
Durant toute la vie mortelle d’Héraclès, Héra n’aura de cesse de lui tendre des pièges exprimant ainsi sa colère face à ce qu’a pu lui faire subir Zeus. Lorsqu’il n’a que huit mois, elle envoie deux serpents le tuer dans son berceau. Mais Héraclès finit par les tuer en les étouffant à mains nues.
Les douze travaux d’Héraclès constituent également une partie de ses aventures, qui trouvent encore leur origine dans la colère d’Héra.
On voit bien dans cette histoire que la colère d’Héra est mal dirigée. Au lieu d’en vouloir à Zeus, qui l’a trompée, elle oriente toute sa colère sur Héraclès. Héraclès n’est pourtant coupable de rien.
Parfois, on peut chercher à se venger, à « faire payer » quelqu’un d’une faute dont il n’est pas responsable. Et si, avant de vouloir agir une vengeance, nous réfléchissions un instant à notre colère ? Pourquoi une colère aussi forte nous envahit-elle ? Qui est vraiment à l’origine de notre colère ?
En enfin, est-il nécessaire de se venger pour apaiser sa colère et obtenir réparation ?